Ma Lorie m'envoie chez P.O.L.

Cette mariée qui tourne le dos à son mariage, c'est Mallaury.

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Elle a été la prof de français de mon fils aîné en sixième et troisième et à cette "occasion" nous sommes devenues amies.

Elle m'a lue et aidée pour mon troisième texte, Le Tiroir à cheveux (voir cet échange de mail).

Le texte fini, il est refusé par mes deux éditeurs précédents.

Découragée, j'imprime le texte en plusieurs exemplaires pour recommencer mes envois postaux.

Mallaury me demande : à qui tu envoies ? Tu envoies à P.O.L. ? Je la regarde en souriant. Qu'elle est naïve, ma Lorie, c'est pas l'éditeur de Novarina and co qui va me publier un texte déjà refusé par mes éditeurs. Non, ma naïve, j'envoie pas à P.O.L., j'envoie qu'à des petits éditeurs. Mais pourquoi, t'as vu ce qu'ils publient chez P.O.L. ? Mallaury, arrête, j'ai envoyé à P.O.L. l'ancêtre de mon premier texte, et j'ai eu ma lettre type de refus et... Mais, etc.
OK, ok, j'envoie à P.O.L., j'aurais une deuxième lettre type, si ça peut te faire plaisir, mais c'est des timbres pour rien.

Les "petits" éditeurs m'ont tous refusée, sauf Joca Séria. Beaucoup ne m'ont jamais répondu.

Paul Otchakovski-Laurens m'a appelée quelques jours après cette "dispute" avec ma Lorie.

Quand il a accepté mon quatrième texte il m'a dit : "je suis fier d'être le premier éditeur à vous publier deux fois de suite".




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