morceaux
audio-visuel
Après plusieurs heures de patience et l'aide de mon webmaster, je suis arrivée à mettre du son et des images mobiles* dans ce site.
Je les ai triés en fonction de leur "appartenance" : la télé et la radio, les documents de travail (par exemple l'entretien avec Christian Morin) dans les pages des livres, et les lectures, échanges, tables rondes ou carrées, dans la page rencontres, alors il faut fouiller un peu...

Endormie
(photo Cécile Dubot, retravaillée bêtement par la prof d'arts plastiques)

* pas tout car certains documents sont comment dire... "égarés"...


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Land art paysan
C'était donc à Saint-Martin en Vercors, au printemps 2003, les enfants fabriquent les vaches bleues destinées à être coincées dans les gorges.

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La petite en jean et chemise blanche, c'est celle du poème.
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le relais 5 X 5

Non, il ne s'agit pas de rallye 4X4, c'est Philippe de Jonckheere qui me passe ce relais : "cinq choses peu connues à mon sujet" parmi lesquelles il écrit : "je ne suis pas certain que les autres aient peur de la mort autant que moi", et très sincèrement, je croyais que c'était moi celle qui avait le plus peur de la mort*, je crois même que c'est la principale cause de cette maladie** que j'ai d'écrire. Mais à part cette "confidence"*, les autres choses je préfère qu'elles restent peu connues...

* j'ai vécu cette drôle d'expérience très très agréable et très très effrayante. Et je m'en souviens très très souvent.

** maniaquerie ?

Je passe quand même à Joël, Gilda, , Marie-Thé, Armand.
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interpréter
L'interprète explique, éclaircit, traduit, prend dans tel ou tel sens, comprend la pensée de quelqu'un, propose un sens à quelque chose... il est intermédiaire, et même, crieur public.

Il est tout cela à la fois sans doute LL.Mars dans ce livre extraordinaire découvert dans le désordre.

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Fascinant pas à pas pour essayer de suivre un bout de cette étonnante interprétation des Chants de Maldoror.
Une interprétation enfin aussi peu sage que le texte.

Ce dessin en particulier me laisse interdite : il est difficile à supporter et, dans le même temps, il m'est étrangement familier.

planche-23

Il me semble le connaître depuis très longtemps, il me semble avoir été à la fois cet enfant et cette mère. Mais où et quand je ne sais plus, peut-être adolescente à la gendarmerie lorsque je lisais Ducasse comme (presque ?) tous les jeunes de mon âge. Mais aussi bien n'importe quand, n'importe où, lorsque l'indicible, l'invisible prend le visage grimaçant de l'adulte. Mais aussi bien chaque jour, lorsque je suis cette adulte qui voudrait aveugler emmurer rendre muets nos propres enfants, pour qu'ils ne connaissent pas ça. Mais quoi ça ?


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des chiffres
Janvier 2007*
224 pages, 14,9 €
ISBN : 9782-84682-177-3

Voilà

* bon, j'ai une petite angoisse : toujours pas de neige le premier décembre (du jamais vu pour nous en 7 ans de Vercors et 2 ans de plateau ardéchois) et s'il ne neige pas d'ici janvier ? J'ai besoin de neige abondante, de tourmente, de burle et de glace, pour ce livre...

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public averti
Henry-Claude Cousseau a été mis en examen.

Pour comprendre cette mise en examen, on peut aller y voir à plein d 'endroits :

On peut lire cet article dans le monde , dans le blog de Philippe de Jonckheere il y a un autre lecture à faire, une information solide dans Le Terrier, avec les dessins 92, 93, 94 qui ne manquent pas d'intelligence "pratique" , dessins de L.L.Mars (pour qui ne maîtriserait pas encore le lexique de droite).

Je me suis jointe à l'appel*, en tant qu'écrivain, en tant que prof d'arts plastiques, bien sûr, mais aussi et surtout en tant que mère de famille de trois enfants.

Parce que je ne supporte pas qu'on présume de l'innocence de mes enfants pour bâillonner des artistes.
Parce que je n'admets pas que le corps fantasmé de mes enfants puissent servir de prétexte à des élucubrations d'extrême droite.
Parce que les pervers, les salauds, les malades, se sont eux.
Parce que lorsque mes enfants regardent la télé et ingurgitent des pubs entre deux dessins animés, je suis obligée de traduire, d 'expliquer, pourquoi ces images mentent, sont obscènes, n'ont pas lieu d'être sur scène ou sur écran, et que la pornographie est là, dans cette intention de faire du fric en flattant leurs envies juvéniles de jouer et en suscitant un besoin d'acheter qui, pour le coup, n'est vraiment pas de leur âge (et je crois ni du mien, du nôtre).
Parce que lorsque le corps de certains enfants est utilisé pour faire vendre de l'eau minérale ou du papier-cul, personne ne bronche et que je ne peux pas expliquer aux miens en quoi cette eau ou ce papier-cul sont au-dessus des lois de protection des mineurs. Impossible d'expliquer pourquoi et dans quel contexte ils pourraient se défroquer et montrer leur quéquette pour Ev*n et ce, contre de l'argent et pour en faire encore, de l'argent.
Parce que le corps de mes enfants leur appartient, et que la représentation que les artistes peuvent faire d'un corps d'enfant n'a rien à voir avec ce corps-là, parce que très tôt je leur apprend ça : l'art est un écart avec la réalité. L'art même réaliste, même hyperréaliste, n'a jamais cette crudité prosaïque qui sature notre la société de consommation.
Parce que mes enfants constituent un public bien plus averti que ces imbéciles censeurs, et que lorsqu'ils seront en âge de voir certaines oeuvres considérées comme "choquantes" ils le feront avec un sens critique et une pensée sensible qui ne peuvent pas totalement se construire sans recherche artistique.
Parce que le corps de mes enfants n'est pas innocent, immortel, ou je ne sais quel attribut fantasmé par ces "bien-pensants" de droite. Parce que ce n'est pas à eux de décider ce qu'un corps d'enfant représente, parce qu'ils n'en savent pas plus que ces artistes, ou que moi, que nous.
Parce que je me sens suffisamment adulte, moi, adulte et informée, pour savoir ce que mes enfants sont assez grands, ou pas, pour regarder. Parce que je fais confiance aux profs qui les encadrent, tellement plus qu'à d'autres parents d'élèves aux propos racistes, discriminatoires, homophobes (sans que jamais de tels propos fassent l'objet, pourtant, d'aucune mis en examen).

Je revenais de Thonon-les-bains lorsqu'on m'a envoyé cet appel*.
Thonon, où, dans le cadre des journées Lettres frontière, j'ai rencontré des lecteurs, des bibliothécaires, mais aussi les autres auteurs de la sélection.
J'ai notamment revu Pascale Kramer mais aussi Joël Bastard, descendu de la ferme de Beule nous dire un petit bonsoir.

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Joël connaît bien Thonon, il m'a promenée un peu dans la nuit de cette ville.
Il m'a désigné ces colombages, avec des frises bien visibles de tout public :

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Mais je me demande, faut-il les détruire, ces frises, au motif que des enfants puissent y faire trop attention ?

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Et cet ange qui se touche les tétons n'est-il pas mignon ? Mais au fait, est-il encore angélique ? Et d'ailleurs, quel est son sexe ? Peut-on nier qu'il ait de beaux seins et de belles ailes ? Et son geste, est-ce celui d'une innocence perdue ?

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*NOS LIBERTÉS - NOS DROITS

Nous tous, artistes, chercheurs, créateurs, intellectuels, diffuseurs, travaillant dans le domaine des arts, nous alarmons aujourd’hui des menaces qui pèsent sur nos libertés de pensée, de création et d’expression.
La mise en examen de Henry-Claude Cousseau, Conservateur général du Patrimoine, ancien Chef de l’Inspection générale des Musées de France, ancien Directeur des Musées de la Ville de Nantes, ancien Directeur des Musées de la Ville de Bordeaux, Directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, historien de l’art renommé, des chefs de : DIFFUSION DE MESSAGE VIOLENT, PORNOGRAPHIQUE OU CONTRAIRE À LA DIGNITÉ, ACCESSIBLE À UN MINEUR : DIFFUSION DE L’IMAGE D’UN MINEUR PRÉSENTANT UN CARACTÈRE PORNOGRAPHIQUE, comme ancien Directeur du CAPCMusée d’art contemporain ayant présenté l’exposition
Présumés innocents : l’art contemporain et l’enfance en 2000 à Bordeaux, nous concerne tous et nous lui exprimons notre soutien.
Alors que les
media, la publicité et tous leurs supports urbains utilisent les images de la violence au service de mobiles commerciaux et les diffusent massivement, nous nous indignons que soit nié le statut, durement conquis au fil des siècles dans notre civilisation, des œuvres d’art, de ceux qui les produisent et de ceux qui les accompagnent.
Cette mise en examen nous concerne tous, comme elle concerne chaque citoyen car la liberté est un bien commun et la création artistique, l’inaliénable expression d’une culture.
Signataires de cet appel nous affirmons notre entière solidarité à Henry-Claude Cousseau.

Si vous souhaitez vous joindre à cet appel, indiquez vos : nom, qualité, ville. Et renvoyez ceci à l’adresse suivante :

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la salle de classe
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Voilà donc mon nouveau bureau. J'y passerai plus de temps que dans mon grenier, mais les loirs qui y font leur bazar sont d'une autre espèce et, si j'en balancerais bien parfois quelques uns par la fenêtre, je les aime bien, dans l'ensemble, ou plutôt, non : je les aime bien, séparés.

Les garçons, avant de vidanger leurs sarcasmes, me rassurent en m’insultant, et ricanent. Ils sont souvent comme ça, à double visage : un sourire, ou même des confidences, lorsqu’ils sont seuls, et parfois un mot de trop en groupe.

Les Adolescents troglodytes, à paraître (POL, janvier 2007)

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Il faut que cette salle soit vide pour mesurer tout l'espace et le bruit et le temps, le volume, que prennent ces loirs-là. Quand je me retrouve dans ce vide entre deux cours, il n'y a donc qu'un seul moyen de le remplir : travailler, encore et encore.

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des trous
Plein de sentiment de vide en ce moment.
Beaucoup d'agitation pourtant...

La rentrée, pas la rentrée littéraire, mais la rentrée des enfants...

L'aîné commence le lycée, et emménage à 15 ans tout seul dans un appart...

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Le petit rentre à la maternelle, et prend pour la première fois à 3 ans la navette (ici les transporteurs ont une dérogation exceptionnelle pour transporter des tout petits, nous avons prêté un rehausseur), mais une navette que nous allons chercher à 8/9 km...

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Celle "du milieu" entre au collège, en navette elle-aussi, qu'elle va attendre au bout de notre chemin, sauf l'hiver.

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Et puis ma rentrée, la (re)découverte de mes élèves, 336 cette année. Et un emploi du temps à "trous", des heures passées au collège (une trentaine pour 17H de cours), de quoi avoir le temps de corriger les travaux et même d'écrire, sans doute, puisque la préparation des cours se fait à la maison (trop de documents à consulter).

Je vais donc essayer de mener
Les Mains gamines jusqu'au bout dans ma salle de cours. Elle est spacieuse, à la fois claire et ombragée, dans un bâtiment à l'écart des autres cours, où je peux me concentrer. J'entends parfois au loin l'effervescence des récrés, les mouvements entre deux cours. J'y suis bien. Il y a une ambiance de travail qui me contamine.
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oublié
Reçu ce mail de Mallaury hier :

"je ne sais si tu as remarqué la coquille magnifique dans la deuxième de couverture de Coudrier :
 
Ouvrage oublié au lieu de publié : de quoi faire couler de l'encre..."

page 6 :

Ouvrage oublié avec le concours du centre national du Livre
cP.O.L. éditeur, 2006

Pourtant je l'ai lu c'est un bel ouvrage de Jacques Dupin.

J'en frissonne, c'est bien la peine de n'en plus finir de finir des livres pour qu'ils soient oubliés, avec ou sans le concours du CNL, chez P.O.L....

mais Mallaury ajoute :

"et puis il y a les textes négligés, bannis, verrouillés, tus, interdits, censurés, tués dans l'oeuf...
Mais sans coquille !"


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verticale
galezaz (4eme de couverture)

Mosaïque
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dehors/dedans (et moi je cherche la petite bête, encore et toujours)
"La forme se pose sur l'objet de l'écriture. Un ciel nettoyé par le vent. En arrière plan une descente de haies courtes et un balcon collinaire de base taille comme vertige amoureux de première garde. Dessous un étang boueux, chair dorée à l'appui du soleil, à l'aplomb des roches de même qualité d'étoile.

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Dans ce panorama incomplet de percées et d'écueils. De jets de pierres et de flammes mercure au creux des ornières. Des souvenirs se glissent sous le flanc d'un lézard ou dans la gorge nègre d'un raccourci dans le temps, entre un mur de vacance et un jardin déchu. Une attente lisible qui embrasse le monde".

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Au dire des pas, Joël Bastard, le dé bleu, 2004 (écrit au printemps 2003 sur les bords de la Loire)

Mosaïque : Prieuré de St Vincent (20 km de Montpellier)

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Volume

Orion Scohy n'est pas un pseudo, c'est son vrai nom. Il a écrit un drôle de Volume, injustement boudé par la critique. Sauf que voilà, dès qu'on sort de Paris, y'a des gens un peu plus cultivés : dans le Gers par exemple. Et des gens cultivés à la campagne c'est pas forcément des vieux enfermés dans une masure avec plein de livres poussiéreux. Volume a décroché le prix du jeune mousquetaire décerné justement par des jeunes : des lycéens.

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Dans le livre d'Orion, sorte d'ovni protéiforme, y'a des tas de références littéraires, c'est un gros livre, exigeant et très tordant. Les jeunes de la campagne n'ont pas peur de lire des livres atypiques, avec plein de pages, une structure particulière, des jeux de langage, une typographie surréaliste et dont la très étrange table des matières est au milieu ("un compas et une règle peuvent s'avérer utiles", est-il écrit en dessous de la dite table...).

Dans ce Volume fait de morceaux de livres, y'a aussi un opéra-baise, très osé, très coloré et parfumé... (j'ai traité Orion de satyre, quand j'ai su qu'il était lu par des jeunes). Dans certains endroits, les parents d'élèves auraient crié au scandale. Pas dans le Gers, où l'on sait lire au trentième degré, où l'on connaît les différents niveaux de langage, où l'on est beaucoup plus ouvert qu'il n'y paraît aux gens des villes.

Alors bravo à Orion, bravo aux jeunes des champs, et si vous voulez lire de la littérature E.T., marrante, loufoque, étonnante, "désorientante" osez faire comme ces jeunes, lisez ce Volume.

Allez, pour le plaisir, un morceau de Volume, mon passage préféré, p. 70 :

(...) Du moins, ce qui aurait dû être un viol suivi d'un découpage méthodique. J'étais tellement préoccupé par cette histoire de méthode dans le découpage, tellement obsédé par la peur de ne pas parvenir à agir assez froidement, que j'en ai oublié l'étape du viol. J'avais concentré tous mes efforts sur la façon de dissoudre proprement la continuité du jeune corps naguère élastique et suffisant.
Dans le but de corriger mon omission, j'abusais des restes après l'équarrissage, en m'acharnant sur un éparpillement aussi sanglant qu'absurde de segments humains qui me glissaient des doigts sans arrêt.
C'est en faisant coulisser le plus frénétiquement possible ce qui restait du bassin tronçonné sur l'axe de mon membre tant bien que mal érigé (et ce, malgré l'épouvantable béance du vagin) qu'il m'apparut clairement que je n'étais pas en train de suivre mon inclination naturelle.


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La Rajasse (coïncidences encore et encore)
La Rajasse est sur le suc de Cherchemuse, et de l'autre côté, on voit le lac, le lac volcanique de ma jeunesse (voir "le ventre du lac")

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La Rajasse, c'est le domaine de Morin. Christian de son prénom, mais tout le monde l'appelle "Morin".
La Rajasse, c'est une ferme juste en face de chez nous. Des voisins quoi.

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Des voisins, oui, mais pas n'importe lesquels : nous habitions jusqu'à l'été dernier dans le Vercors Sud, et le Vercors Sud a été le domaine de Morin. Un jour, lassé des ragots et des "embêtements" liés aux loups*, il a vendu sa "propriété" pour venir s'installer à La Rajasse.
Cette"propriété" qu'il possédait dans le Vercors, deux bâtisses où il élevait chiens de traîneaux plus ou moins sauvages et accueillait des jeunes, a été rachetée par un couple tout "comme il faut", qui nous en ont loué une partie...

À notre tour "embêtés" par les gens tout "comme il faut", et lassés de ne pouvoir acheter une maison sur le Vercors à cause de la pression immobilière liée aux résidences secondaires (y'a une clopine à moi qui
en parle bien), nous avons cherché une bicoque à retaper sur un autre plateau, le plateau ardéchois, financièrement plus accessible et surtout moins accessible par la route, plus austère, plus sauvage.

Nous avons fait le tour des gens, et voilà qu'en face, donc, les Morin nous accueillent...

J'avais passé plus de 7 ans dans le Vercors, entendu des tas de choses sur cet homme, beaucoup de rumeurs, mêlées de crainte et d'admiration, sans jamais l'avoir rencontré, et le hasard (le hasard vraiment ?) nous fait le suivre, nous installer juste en face.

Je dois dire ce qui est, quand même, ce type a du sang sur les mains...

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Mais, contrairement à ce qui a été écrit dans certains journaux, il n'a pas tué le gérant du zoo où ont été parqués ses loups*. Non, quand il a du sang plein les mains jusqu'aux coudes, c'est juste quand il fait le cochon,

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quand il fait sa tête de lard, quoi, parce qu'il a du caractère, Morin, faut pas le chercher...

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* Pour toute l'histoire des loups voir
l'interview de Morin en personne, "au loup", et "l'écrivain, l'enfant et le loup dans le Vercors".


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Pierrot bathroom
qu'est-ce que je n'arrive pas à laver?

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Photos de la série "Pierrot bathroom",
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Jean-Philippe
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